L’Ahellil est une pratique artistique ancestrale, à la fois profane et religieuse où se mêlent poésie, musique, chants et danses. Elle est le symbole puissant de l’identité Zénètes et de leur mode de vie et du lien entre l’individu et son groupe. Les valeurs de sa poésie sont la patience, l’humilité et la constance.
L’Ahellil a été classé en novembre 2005 comme chef-d’œuvre de l’humanité et en 2008 sur la liste du patrimoine culturel immatériel.
Etre membre de l’Ahellil nécessite une longue pratique du chant, une connaissance du répertoire poétique ainsi qu’une maitrise du corps et de la gestuelle qui s’acquiert, une formation de plusieurs années au plus auprès des maîtres, souvent des femmes d’un certain âge. Un exercice qui ne commence qu’après l’adolescence.
Elle est exécutée régulièrement lors de cérémonies collectives et comprend deux parties. La première, ouverte à toute personne adulte est composée de chants courts et connus de tous, elle débute au coucher du soleil et se prolonge jusqu’à une heure avancée de la nuit. La deuxième partie est réservée aux plus expérimentés et se poursuit jusqu’à l’aube et ne retient que les meilleurs interprètes.
Au pays des zénètes
- Sur les traces des zénètes
- Les Fouggaras : Cœur Palpitant De L’oasis
- Les ksour : dans le respect de l’environnement et du développement durable
- La « Ouaâda » pour bénir l’oasis et son eau
- L’Ahellil : élément central de la culture du Gourara
- Le S’bou : renforcement du lien social dans la fête et la ferveur